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ÎLE SAINT-BERNARD

Marie France Filipovic

Nous avons débuté cette belle journée de chaleur exceptionnelle par un café au Centre communautaire des femmes actives. Delà, quelques membres du Centre se sont jointes au groupe et c’est une vingtaine de personnes qui ont engouffré l’autobus réservé à l’événement pour se diriger vers les richesses du Refuge faunique Marguerite-D’Youville occupant 243 acres de l’Île Saint-Bernard.



À notre arrivée, quelques personnes ont opté pour un parcours plus court avec Vivianne comme guide. Le reste du groupe a rejoint Charlotte, la charmante guide du Centre et passionnée des oiseaux. Pendant 4 km de sentiers, Charlotte nous a exposé différents concepts de préservation de la biodiversité faunique dont la méthode japonaise Miyawaki. Soit une micro-forêt favorisant la plantation de plusieurs variétés d’arbres dans un espace réduit.



Les membres du Refuge ont incorporé cet aménagement à certains espaces de leur territoire afin de protéger les milieux naturels de la faune qui les habitent.



Tout au long du trajet, nous avons eu le bonheur d’apercevoir une chouette rayée en mode chasseresse, plusieurs voilières de bernaches, des nichoirs pour des mésanges à tête noire et des sitelles à poitrine blanche, un Grand Pic à la huppe rouge vif, quelques Cerfs de Virginie et même une petite grenouille.



C’est à la Pointe Nord que notre visite a pris fin, face au Lac Saint-Louis du fleuve Saint-Laurent, en admirant le panorama de la rive opposée, soit la ville de Montréal et ses environs.



Notre organisatrice, Francine, avait même prévu d’apporter des graines de tournesol pour nos amis ailés. C’est donc la main tendue que nos amants de la nature ont parcouru une partie du trajet, escortés par les mésanges et sitelles gourmandes.



Notre guide Charlotte nous a aussi identifié quelques plantes indigènes sur ce territoire naturel : entre- autre, l’Aubépine ergot-de-coq, plante menacée du Québec que nous pouvons retrouver qu’à deux endroits au Québec, dont à l’île Saint-Bernard. Le personnel du Refuge déploie de nombreux efforts, accompagnés de bénévoles, afin de protéger leur croissance. Charlotte nous fait part de l’une de ses grandes préoccupations : la prolifération des roseaux communs ou phragmites.



Plantes envahissantes exotiques qui menacent la biodiversité et peuvent causer des problèmes agricoles comme éradiquer les quenouilles qui nettoient nos eaux et éliminer les fleurs dont les abeilles se nourrissent. Elle nous informe qu’actuellement des méthodes d’extermination de phragmites sont à l’étude et la méthode de noyade semble réussir à moyen terme. Espérons que la meilleure solution sera appliquée bientôt.




Nos joyeux randonneurs étaient tous bien heureux de retourner au point de départ et après le déjeuner et un bon thé/café, nous avons emprunté le chemin du retour vers le Centre- ille.



En conclusion, merci à Charlotte du Refuge et Francine de Marche Santé! pour cette expérience unique de beautés naturelles.

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