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Exposition sur René-Lévesque aux Archives nationales

Ce 8 mai, nous étions 18 à nous rencontrer au métro Champ-de-Mars pour cette visite.



D’abord un peu d’information sur l’impressionnant bâtiment dans lequel se trouve les Archives Nationales. Construit de 1908 à 1911, puis rénové en 1999, l’édifice Gilles- Hocquart a abrité le HEC jusqu’en 1970, puis est loué au Collège Dawson jusqu’en 1988 et est finalement transformé vers 1990 en Archives nationales. Le bâtiment, de style Beaux-Arts, a des façades monumentales ornementées d’une immense sculpture de Cérès (déesse de l’agriculture) et d’Hermes (dieu du commerce) au- dessus de l’entrée, qui reprend la forme du temple d’Erechthéion sur l’Acropole d’Athènes.


Le hall d’honneur est remarquable avec ses plafonds en caissons et un escalier à deux branches avec rampes en fer forgé menant à un atrium, où se dressent quatre sculptures féminines allégoriques de marbre blanc, de style déesses grecques, Les Géantes, du sculpteur Henry Augustus Lukeman. Chacune des statues représentent les quatre industries majeures du début du XX siècle en tenant un objet significatif : les mines (une pioche et une lampe à l’huile), l’agriculture (gerbe de blé et une branche d’érable), les pêcheries (un poisson et un chalutier) et le transport (une locomotive).


La salle de consultation est impressionnante, avec ses galeries en fer forgé peints en blanc dont les planchers sont en verre dépoli pour laisser passer la lumière, sans oublier l’escalier en colimaçon et les vitraux d’origine.



Exposition René-Lévesque

Présentée par BAnQ, cette exposition gratuite a été créée par le Musée de la Civilisation, en collaboration avec la Fondation René-Lévesque, avec la participation financière du gouvernement du Québec.


Par le biais de 150 objets, 150 images et 8 documents audiovisuels, on retrace les moments phares de la vie de René Lévesque. Quatre zones représentant des étapes de sa vie : son enfance en Gaspésie, sa carrière de journaliste et de correspondant de guerre pour l’armée américaine; son passage vers la politique et, son legs social, politique et culturel.


René est né le 24 août 1922 à Campbellton, au Nouveau-Brunswick et est décédé à Montréal le 1 er novembre 1987. Fils de Dominique Lévesque, avocat, et de Diane Dionne-Pineau.



Pendant 20 ans, il a été connu comme journaliste et animateur de radio et de télévision. Élu député dans Montréal-Laurier pour le parti libéral en 1960 et 1961 et dans Laurier en 1966, il y est l’un des principaux artisans de la révolution tranquille au sein du parti Libéral. Il y a participé à la nationalisation de l’électricité.


Élu député du Parti québécois dans Taillon en 1976, il devient Premier ministre du Québec de 1976 à 1985, date à laquelle il démisionna.

Cette visite vaut vraiment la peine. Vous y verrez beaucoup d’objets inédits.


On peut aussi y voir une lettre manuscrite aux électeurs, de 1980, pour un mandat de négocier l’indépendance du Québec.


On y mentionne qu’en tant que journaliste, René a décrit en direct le couronnement de la reine Elisabeth II, en 1953. On y apprend aussi qu’en tant qu’officier civil de correspondant de guerre pour la section française de l’Office of War Information des États-Unis, il suivra l’armée américaine jusqu’au camp de Dachau, près de Munich. Il y voit l’indicible.


Il a publié Option Québec en 1968; La Passion du Québec en 1978; Oui en 1980 et Attendez que je me rappelle en 1966.

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