Nous étions 33 personnes dont 9 de Marche Santé sans oublier notre mascotte Gaston (un épagneul de 7 ans) à partir du Centre de la Petite Bourgogne pour se rendre au Parc du Mont Orford. Lorsque nous avons vu l'autobus jaune, nous étions aussi excités que des enfants en sortie scolaire.
Le départ s'est fait lentement à cause du trafic mais la bonne humeur était au rendez-vous et une fois dégagé, c'était parti pour l'aventure.En chemin, nous avons pu admirer la flambée des couleurs qui s'était un peu consumée et voilée. Dison que le gris et le jaune étaient à l'honneur.
Lorsque nous sommes arrivés, nous avons pu constater que ce parc a beaucoup à offrir dont un site de camping, une plage, location de canots et pédalos, plusieurs sentiers et j'en passe. Sous un soleil radieux, nous nous sommes dirigés vers notre beau et majestueux mais difficile d'approche Mont Chauve. Au départ, plusieurs trottoirs de bois annonciateurs d'une belle randonnée tranquille, jusqu'au Carrefour de la rivière perdue où nous nous sommes arrêtés pour consulter la carte. Gaston en a profité pour faire une baignade dans la rivière.
Nous nous sommes alors dirigés vers un sentier intermédiaire difficile et c'est là que le fun a débuté avec un amalgame de racines, de roches et de boue. C'est aussi là que j'ai vraiment compris l'expression regarde où tu marches.
C'est certain qu'en jetant de petits coups d'œil (pas trop longs) on pouvait voir que le paysage était beau et l'odeur du bois incomparable. Nous avons même vu des petits suisses.
C'est en longeant ce parcours accidenté que nous avons atteint le point de vue qui porte bien son nom car la vue y est magnifique. Quelques membres ont dîné à cet endroit et 17 personnes ont décidé de s'écouter et de rebrousser chemin dont certaines sûrement après avoir entendu le commentaire que la deuxième partie jusqu'au sommet était la plus difficile. Elles aimaient mieux redescendre et aller profiter de la plage.
Nous avons continué de peine et de misère. Beaucoup de roches aménagées en escaliers pour nous faciliter la tâche. Le temps pour se rendre au sommet a été modifié à quelques reprises mais un guide rencontré en chemin a remis les pendules à l'heure concernant la montée et nous a encouragés pour la descente en nous disant que ce serait plus rapide et moins accidenté, ce qui était complètement faux.
Atteindre le sommet a été un pur bonheur, assis sur la plate-forme en mangeant notre lunch au soleil et en admirant une palette de couleurs estompées par un rideau de brume. Le deuxième groupe est arrivé un peu plus tard au sommet avec Christelle en tête et une doyenne de 86 ans, il faut le faire. Au sommet, nous étions 16 membres.
Il y a eu quelques incidents mineurs tels que chutes et malaise. Malgré tout, nous sommes revenus exténués mais content. Nous pouvons tous être fier d'avoir accompli cet exploit. Le retour à Montréal s'est fait avec une heure de retour mais somme toute, heureux d'être arrivés sains et saufs.
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