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Le parcours des femmes exceptionnelles au cimetière Mont-Royal

Dernière mise à jour : 8 juil. 2023




Bravissimo aux huit marcheurs(es) exceptionnels qui ont complété avec brio, malgré la chaleur, le circuit: "LE PARCOURS DE FEMMES EXCEPTIONNELLES”, au cimetière Mont-Royal, côté Nord à Outremont.



Nous avons visité:


Hannah Lyman (1816-1871)


Elle a été la première rectrice du Vassar College et activement impliquée dans le développement de l’éducation des jeunes filles au Canada, à Montréal, et aux États-Unis ainsi que dans diverses initiatives missionnaires.


Louisa Goddard Frothingham (Molson) (1827-1910)


Louisa hérita d’une fortune considérable, tant de son père que de son mari, John Molson. Elle fut l’une des plus importantes philanthropes et militantes des oeuvres de bienfaisance de Montréal au X1Xe siècle.


Sarah Maxwell (1876-1907)


Directrice et institutrice de l’Hochelaga Protestant School, cet établissement est la proie des flammes. Elle y a perdu la vie de façon héroïque ainsi que 16 enfants, soit 9 fillettes et 7 garçons, âgés de 3 à 8 ans non sans en avoir sauvé environ 184. On donna le nom de Sarah Maxwell Memorial School à l’école qui fut reconstruite sur les lieux mêmes l’année suivante.


Alice Lighthall (1891-1991)


La famille d’Alice ont participé de différentes manières à la Première Guerre mondiale. Pour sa part, elle a rejoint le détachement des auxiliaires volontaires de la Croix-Rouge britannique et était infirmière à l’Hôpital Général no 5 de Rouen entre 1916 et 1918. Sa soeur, Cybel, est l’une des premières à avoir mis en place des services de réadaptation pour les soldats blessés.


Mina Douglas (1858-1935)


Deux Montréalaises, Mina Douglas et Eva Findlay, s’engagèrent à offrir des repas chauds aux personnes démunies de Montréal. Un donateur leur a fourni le bâtiment inoccupé d’une ancienne brasserie. Elles mirent en place une soupe populaire. La Mission Old Brewery était née. Par la suite, la soupe populaire s’est transformée en refuge pour les hommes sans-abri ainsi que pour des familles de milieu rural venu vivre en milieu urbain.


Dr Allie V. Douglas (1894-1988)


Née à Montréal, elle fréquente McGill. Elle était l’un des astrophysiciens les plus connus au Canada, doyenne des femmes de la reine de 1939 à 1959. Nommée membre de l’Ordre de l’Empire britannique en 1918. Obtenue son baccalauréat ès arts de McGill en 1920 et sa maîtrise ès sciences un an plus tard. L’astronomie l’a fascinée donc termine son doctorat en 1926. Elle a enseigné la physique jusqu’en 1964. Elle a été nommée l’une des 10 femmes du siècle. Titulaire de diplômes honorifiques de McGill, de l’Université du Queensland et de Queen’s. En son honneur, les astronomes ont nommé une planète découverte Vivert Douglas.


Lady Simpson (1812-1853)


En 1830, âgée de 19 ans seulement et venant d’épouser Sir George Simpson, gouverneur en chef de la Compagnie de la Baie d’Hudson, Frances Simpson et sa compagne Catherine Turner sont les premières Britanniques à se rendre en canot de Lachine (Québec) à York Factory (Manitoba), sur la rive de la Baie d’Hudson. Tous les voyages s’effectuaient à bord de canots d’écorce.


Charlotte Small Thompson (1785-1857)


Un exemple typique des nombreuses femmes d’origine autochtone qui ont formé d’importants tandems avec des commerçants de fourrures aux XVIII et XIXe siècles. Avec son mari, le célèbre explorateur David Thompson, Charlotte parcourt le continent sur des milliers de kilomètres à pied, en canot et à cheval, aidant à cartographier ce vaste territoire et ses cours d’eau. Fille d’un marchand écossais de la Compagnie du Nord-Ouest et d’une mère crie, elle se marie jeune, a 13 enfants et se fixe à Montréal, loin de sa terre natale, vivant une remarquable union de 57 ans. Elle personnifie ces Autochtones qui ont vécu avec des marchands de fourrures, contribuant au commerce et aux explorations des XVIII et XIXe siècles par leur connaissance des techniques de survie, de la langue et de la culture.


Anna Leonowens (1831-1915)


Anna Edwards est née en Inde de parents colons britanniques. Après la mort de son mari, Thomas Leon Owens en 1858, elle s’est trouvé le nom de famille Leonowens. Pour joindre les deux bouts, elle se réinvente dans le Orient et Australie en tant qu’éducatrice et écrivaine de voyage. Elle était déjà une célébrité lorsqu’elle s’est installée à Halifax en 1878, grâce à ses écrits et à ses conférences sur ses aventures en tant que gouvernante à la cour de Siam (la Thaïlande actuelle), d’où des livres, des comédies musicales et des films comme Anna et le roi de Siam. Pour les 50 ans de règne de la reine Victoria, elle fonde la Victoria School of Art and Design. Après 20 ans à Halifax, elle a suivi sa fille et sa famille à Montréal.


Harriet Brooks (1876-1933)


Sa famille a quitté l’Ontario pour s’installer à Montréal. Elle est la première physicienne nucléaire canadienne. Elle a été parmi les premières personnes à découvrir le radon et à tenter de déterminer sa masse atomique. La discrimination sexuelle l’a disqualifiée pour recevoir une bourse pour ses 2 premières années à l’Université McGill. Mais, en 1901, elle devient la première femme à recevoir une maîtrise. À l’époque on ne pouvait être à la fois une femme mariée et une universitaire prospère. Elle a rencontré Marie Curie et peu de temps après a commencé à travailler comme l’un des membres du personnel de Curie à l’Institut du Radium à Paris, France. En 2002, 69 ans après sa mort, elle a été intronisée au Temple de la renommée des sciences et du génie du Canada.


Prudence Heward (1896-1947)


Née à Montréal, elle est une peintre canadienne. Elle montre un intérêt pour les arts à 12 ans et entreprend des leçons de dessin à l’Art Association of Montreal (aujourd’hui le Musée des beaux-arts de Montréal. Elle se lie d’amitié avec des artistes. En 1932 elle expose ses oeuvres en solo lors d’une exposition dans la Scott Gallery de Montréal. Entre 1925 à 1926, elle s’installe à Paris et fréquente de nombreux artistes et écrivains nord-américains dont Ernest Hemingway et F. Scott Fitzgerald. En 1929, sa carrière explose lorsqu’une de ses peintures, Girl on a Hill, remporta le premier prix de la compétition du Gouverneur-général Willingdon organisée au Musée des Beaux-Arts du Canada. En 2010, Postes Canada présente deux timbres de son oeuvre, représentant ses tableaux Rollande et Au théâtre.


Marcelle Ferron (1924-2001)


Marcelle est une artiste peintre québécoise. Figure importante sur la scène de l’art contemporain du Québec, elle s’est spécialisée au cours de sa carrière dans le vitrail. Elle a gravité autour de Paul-Émile Borduas. En 1953, elle s’installe à Paris. Elle s’initie à l’art du vitrail. De retour au Québec en 1966, elle enseigne à l’Université Laval de 1967 à 1988. L’un de ses vitraux les plus célèbres est celui de la station de métro Champ-de-Mars de Montréal. D’autres oeuvres peuvent être vues à la station Vendôme, à l’Hôpital Ste-Justine, au siège social de l’OIAC à Montréal, à la place du Portage à Gatineau au Québec, au tribunal de Granby et au pavillon Samuel-Bronfman de l’Université Concordia.


Elsie Reford


Personnellement, je voudrais aussi souligner Elsie Reford, qui est une philanthrope et fondatrice des Jardins de Métis situés à Grand-Métis dans la région du Bas Saint-Laurent.





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