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Théâtre Paradoxe

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En ce jeudi 11 décembre, par une température de –5 °C, nous nous retrouvons à la station Jolicoeur afin de nous diriger vers le Théâtre Paradoxe.
À 10 h 30, ce sont 19 participant·e·s qui prennent part à la découverte de ce petit trésor culturel niché au cœur de Ville-Émard.


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Nous marchons sur la rue Jolicoeur, en direction du boulevard Monk. En chemin, nous prenons un court instant pour admirer une murale intitulée La danse des esprits libres. Nous vous lançons d’ailleurs le défi de calculer le nombre de papillons monarques qui y sont représentés.


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Au Théâtre Paradoxe, salle de spectacles unique à Montréal située dans le quartier Ville-Émard, arrondissement du Sud-Ouest, nous sommes chaleureusement accueillis par Annabelle Simon, directrice adjointe. Grâce à elle, nous en apprenons beaucoup sur l’histoire et la mission de ce lieu unique.


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Dans un premier temps, nous découvrons que le théâtre n’a pas toujours eu la vocation que l’on connaît aujourd’hui. Dans un passé pas si lointain, ce bâtiment était un lieu de culte religieux. L’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secoursy accueillait ses ouailles. Avec l’arrivée du XXIᵉ siècle et les difficultés rencontrées par plusieurs institutions religieuses, l’archevêché de Montréal met l’église en vente. Le Groupe Paradoxe, une entreprise d’économie sociale, en fait l’acquisition et entreprend sa transformation en salle de spectacle.


Le bâtiment est alors désacralisé puis, rénové avec soin tout en respectant son décor d’origine. Les vitraux, les boiseries, l’orgue Casavant (toujours fonctionnel) ainsi que quelques bancs d’église en témoignent. D’ailleurs, ces anciens bancs sont aujourd’hui utilisés… comme bar. Les trois cloches du clocher ont été retirées : deux ont été vendues pour leur bronze, tandis que la troisième a été conservée en lieu sûr au Paradoxe.


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Ce lieu polyvalent accueille aujourd’hui concerts, festivals, galas, conférences, tournages, réceptions et bien plus encore. Au fil de la visite, nous apprenons d’ailleurs que l’émission Y’a du monde à messe reviendra pour une 10ᵉ saison.


Le Théâtre Paradoxe est aussi un OBNL dont la mission principale est l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. En 28 ans, près de 1 000 jeunes y auraient été formés. La salle peut accueillir environ 960 personnes et propose près de 150 jours d’événements par année.


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Le Paradoxe peut poursuivre ses activités grâce, entre autres, à des revenus provenant du secteur privé. Nous avons le privilège de visiter les loges, le studio d’enregistrement, l’atelier de formation, le studio “écran vert”, la cuisine, et plusieurs autres espaces.


Porté par des valeurs d’engagement social et de respect de l’environnement, nous ne pouvons que souhaiter une longue vie au Théâtre Paradoxe. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter leur site web :
👉 https://www.theatreparadoxe.com/
(Une refonte du site est prévue pour février 2026.)


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En quittant le Paradoxe, nous nous dirigeons vers la Maison de la culture Marie-Uguay. Sur place, nous nous arrêtons devant une œuvre intitulée Lanka Mata de l’artiste George Keyt, un magnifique vitrail représentant la Mère du Sri Lanka et son peuple. Nos hôtes, Clarence et Olivier nous offrent ensuite une brève présentation des spectacles à venir et Clarence poursuit en nous expliquant la technique du cyanotype et la photographie au sténopé.

Comme pour toutes les activités offertes par Marche santé, le groupe termine la sortie au café Beardlington, sur le boulevard Monk. À –5 °C, une petite boisson chaude fait le plus grand bien!


Merci aux organisatrices et aux participant·e·s d’avoir contribué au succès de cette belle activité.



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